La pêche et l'aquaculture sont une source de santé, de richesse, de sécurité nutritionnelle et d'emplois pour les pays africains. Le poisson est l'un des produits alimentaires les plus commercialisés dans le monde. Il est particulièrement important pour les pays africains, car il crée des emplois et contribue de manière significative à réduire l'extrême pauvreté, à bâtir des communautés résilientes au climat, à la sécurité alimentaire et à des économies solides pour des millions d'Africains. Une étude de la FAO montre que le secteur de la pêche dans son ensemble emploie 12,3 millions de personnes en tant que pêcheurs à plein temps ou transformateurs à plein temps ou partiel, ce qui représente 2,1% de la population africaine âgée de 15 à 64 ans. Les pêcheurs représentent la moitié de toutes les personnes engagées dans le secteur (42,4% sont des transformateurs et 7,5% travaillent dans l'aquaculture). Environ 27,3% des personnes engagées dans la pêche et l'aquaculture sont des femmes, avec des différences marquées dans leur proportion parmi les pêcheurs (3,6%), les transformateurs (58%) et les travailleurs de l'aquaculture (4%). La Banque mondiale estime que 300 millions de dollars supplémentaires de revenus annuels à valeur ajoutée pourraient être créés grâce à une meilleure gouvernance, à l'application des règles et réglementations, et à une meilleure gestion du secteur de la pêche. Par exemple, selon la FAO, en seulement deux ans, la Sierra Leone a augmenté ses prises de poisson en imposant une zone exempte de chalutiers de six milles marins.
La Nouvelle Normalité née de la situation pandémique du Covid-19 entraîne déjà des séquelles sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture et sur la gestion des ressources halieutiques, à différents niveaux, allant de la réglementation aux opérations et activités en passant par les politiques nationales voire supranationales. Il est donc essentiel de tenir en compte cette nouvelle donne et d’autres effets potentiels dans leWs nouvelles approches des thématiques concernant la pêche.
En raison de la pêche illégale, de la surpêche, du changement climatique provoquant une élévation de la température de la mer, une baisse des prises, une mauvaise gestion, une gouvernance approximative, les rendements générés sont de plus en plus faibles.
Cette situation affecte de plein fouet la pêche et l’aquaculture à petite échelle, qui constituent pourtant des secteurs vitaux pour les communautés locales et l’économie des nations. D’ailleurs, 2022 est décrétée par l’ONU comme Année Internationale de la Pêche et de l’Aquaculture Artisanales (AIPAA).
pour:L'OMPDA
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